Les passeurs du réel

Du mardi 20 au vendredi 23 février 2024 au Delta (Namur)


Le concept

Les « Fake News » s’incrustent et se banalisent. Elles n’en restent pas moins une menace pour nos démocraties. Dans un monde où le faux s’impose face au réel, toutes les dérives sont possibles. Au cœur de la quête de la vérité, le journalisme s’en prend pourtant plein les dents. Boudés par certains, conspués par d’autres, les professionnels des médias font face au dénigrement et à la violence.

Interpellés, des acteurs de l’enseignement, en collaboration avec le Delta, ont voulu réagir.

Pour la cinquième édition, du 20 au 23 février 2024, un cycle de de rencontres sera organisé autour du journalisme vivant à Namur. Le Delta s’animera d’ateliers, de témoignages, d’expositions et de projections. Le but de cette manifestation est de sensibiliser le public (les jeunes en particulier) à l’importance d’une information engagée, créative et de qualité.   Mais aussi de confronter le public aux réalités du monde via des témoignages de première main, racontés « en live ». Nous voulons mettre à l’honneur et faire (re)découvrir des journalistes, réalisateurs/trices et photographes qui, par leur recherche de la vérité, s’érigent en « Passeurs du Réel » !

En quatre ans, les Passeurs ont eu l’honneur d’accueillir Benoit Poelvoorde, Benoit Mariage, François Damiens, Silvain Gire, Florent Marcie, Fréderic Loore, Eric Walravens, Félicien Bogaerts, Colin Delfosse, Jérémy Lempin, Marc-Henri Wajnberg, Caroline Gillet, Nick Hannes, Aurelie Herman, Pauline Deglume, Raphael Thys, Daniel Bonvoisin, Xavier Willot, Virginie N’Guyen, François Struzik, Ben Kamuntu, Patrick Chauvel, Caroline Tirion, Helene Collin, Antonin Weber, David Leloup, Catherine Joie…


Contacts :

Xavier Istasse / Enseignant à la Haute Ecole Albert Jacquard / 0495 69 25 38
xavier.istasse@heaj.be

Lionel Bouchat / Médiateur culturel / 081 77 55 46
lionel.bouchat@province.namur.be

Modératrice des interventions : Justine Montagnier.

Initiative de la Haute École Albert Jacquard, en co-production avec le Delta (Namur), avec l’aide de « Namur Confluent Culture ».


Les photos de l’édition 2023

Rencontres

Mardi 20 février

Nous sommes hélas contraints d’annuler la conférence de Lili Leignel en raison de l’état de santé de Madame Leignel, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Celle-ci sera reprogrammer plus tard.

Tout va s’arranger (ou pas)

Documentaire de Pierre Schonbrodt.

Mardi 20 février – 14h00
Salle Le Tambour

Un documentaire consacré à la santé mentale des jeunes, produit par le Centre d’Action Laïque en partenariat avec la FAPEO.


BIOGRAPHIE

Journaliste et vidéaste depuis 10 ans  au Centre d’Action Laïque
en Belgique, Pierre Schonbrodt réalise des documentaires sur des questions de société telles que la
vieillesse, l’exile, le vivre ensemble, la précarité ou les assuétudes. Grâce à des tournages et une
réalisation assumée en solitaire, il développe une relation de confiance avec les premiers concernés
pour les placer au coeur de son travail. Cette démarche profondément respectueuse et humaniste
permet ainsi au spectateur de mieux saisir la réalité difficile que vivent nos contemporains.

Réservations


Mon arrière-grand-oncle nazi

Jehanne Bergé, journaliste.

Mardi 20 février – 16h00
Salle Le Tambour

Jehanne Bergé est journaliste indépendante. En 2019, elle apprend l’existence d’un arrière-grand-oncle-chef de propagande de Rex : Julien Carlier. Condamné à mort par contumace au lendemain de la guerre, il disparaît (ou presque) de la mémoire collective. Pendant des mois, elle enquête. Ses recherches font alors office de révélations au niveau familial, mais aussi au niveau national. Après avoir publié un premier récit inédit dans Médor, elle a réalisé un documentaire sonore en sept épisodes : « Mon arrière-grand-oncle nazi ». Elle y raconte deux histoires qui se croisent et se décroisent. La première, celle de son arrière-grand-oncle : son engagement auprès de Rex, son rôle dans les médias et particulièrement la radio, sa position de chef de la propagande active, sa disparition, son jugement. Et la deuxième histoire, la sienne : la découverte de ce sombre ancêtre, la bataille pour avoir accès aux archives, sa confrontation aux secrets de familles non élucidés, sa rencontre avec le passé, ses questionnements de jeune journaliste d’aujourd’hui. Site : Mon arrière-grand-oncle nazi – We Tell Stories 


BIOGRAPHIE

Jehanne Bergé a fait de sa curiosité, son métier en devenant journaliste indépendante. Elle collabore avec différents médias engagés (Les Grenades, Alter Echos, Médor, Tchak…). Elle propose ses sujets au gré de ses rencontres et des histoires qui lui parviennent. Sensible à la narration, elle utilise tant que faire se peut les codes du conte dans son écriture. Depuis 2021, elle réalise des podcasts et des documentaires sonores.  Ses thèmes de prédilection sont les questions de genre, de société, de mémoire et de dérives du 2.0. Elle est également membre du collectif AdLens : observatoire des publicités politiques sur Facebook. Site : Jehanne Bergé – Journalisme vivant (jehanneberge.com)

Réservations


Mercredi 21 février

Philadelphie, les ravages de la tranq

Gaël Turine, photojournaliste.

Mercredi 21 février – 14h00
Salle Le Tambour

Les Etats-Unis, qui essuient une interminable crise des opioïdes, subissent le déferlement d’une nouvelle drogue : la TRANQ. Cette drogue mêle un anesthésiant vétérinaire très puissant avec d’autres drogues telles que le Fentanyl, l’héroïne ou le crack. Les effets sont dévastateurs.  

Sans avoir d’autre choix que de se plonger dans Kensington, l’un des quartiers les plus dangereux des Etats-Unis, j’ai tenté de photographier la brutalité de cette drogue et de montrer le plus fidèle visage. Cela a un prix en termes de risques encourus mais surtout sur les questions éthiques qui sont apparues dès le premier jour. La rencontre abordera aussi ces aspects du travail de photojournaliste.    


BIOGRAPHIE

Gaël Turine est l’auteur de plusieurs monographies et ses reportages sont publiés dans la presse internationale et belge.  

Il s’est vu attribué des bourses en Europe et aux Etats-Unis pour mener certains travaux personnels. Gaël Turine collabore avec des écrivain.e.s et réalise depuis trois ans des reportages pour ARTE télévision.  

Il enseigne le Photojournalisme à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et anime des workshops de photographie documentaire dans de nombreux pays. Il a notamment coordonné des cycles de formations de longues durées en Haïti, Turquie et au Sénégal.  

Après avoir passé de nombreuses années en agence, il représente seul aujourd’hui son travail. 

Réservations


Futurs journalistes

Mercredi 21 février – 16h00
Salle Le Tambour

Les étudiants en journalisme n’attendent pas d’être diplômés pour être des “Passeurs du Réel”. Le festival veut les mettre à l’honneur en leur donnant l’opportunité de diffuser leurs travaux lors d’une séance publique. Cette année, l’IHECS et l’ULiège sont à nouveau nos partenaires.

IHECS – Section Presse et Information

Comme lors de la dernière édition, l’Institut des Hautes Études en Communication Sociales nous propose de découvrir quelques travaux de fin d’études d’étudiants de la section Presse et information.

Clean my rights, le sale côté de la sous-traitance (Podcast, extraits) – Réalisé par Juliette CORDEMANS, Lou LAMPAERT, Nadia VOSSEN

Conversations dans la cuisine, avec les russophones de Lettonie (Reportage 26min) – Réalisé par Marie DEBAUCHE, Laura COLLARD, Emile HERMAN, Ali AL HELLI, Léna GHEYS, Inès VERHEYLEWEGEN – Prix Louise Weiss du journalisme européen

ULiège – Journalisme d’investigation

Cette année, l’ULiège se joint aux « Passeurs du Réel » pour proposer trois enquêtes d’étudiant.e.s qui ont été publiées par Le Vif. Imp4ct, la cellule investigation des étudiants en journalisme de l’ULiège, et le projet pédagogique du master seront présentés par son responsable David Leloup, journaliste belge qui était venu en 2022, nous présenter son enquête sur les paradis fiscaux.

Retour sur trois enquêtes menées par des étudiants du master en journalisme à finalité spécialisée en investigation multimédia :

Vol du siècle à Sprimont : quand un employé dérobe pour 3 millions d’euros d’animaux « empaillés »  – Julien BEAUVOIS, Abdeslam BENSAID, Thomas GEHENOT, Clémence GIROULLE et Antoine RAMET

Quand des syndicalistes ne se déclarent pas en grève pour toucher leur salaire complet – Salomé CHABLE, Anass DRIDELLI, Laura MAESTRE MENDEZ et Eléonore MALMENDIER

Un tarif « social »… aussi pour les professionnels: le studio Sphères Sonores de la Province de Liège accusé de concurrence déloyale – Guillaume DELBEUCK


Jeudi 22 février

Le siège de Gaza

Emmanuel MASSART, Responsable des opérations Médecins Sans Frontière à Gaza

Jeudi 22 février – 14h00
Salle Le Tambour

Avec près de 25 000 morts (selon le Hamas), la situation dans la bande de Gaza est absolument dramatique.
Témoins de première ligne, présents lors de l’offensive israélienne, des soignants de Médecins Sans Frontière nous livreront leur récits.
La liste précise des intervenants sera dévoilée sous peu.


BIOGRAPHIE

Emmanuel Massart est chargé d’opérations pour le Moyen-Orient au sein du centre opérationnel de « Médecins sans frontières » à Bruxelles.
Il supervise les opérations en Palestine, en Irak, au Liban, en Syrie, au Yémen et en Égypte depuis quatre ans.


Il a 13 ans d’expérience dans des contextes d’urgence humanitaire en Afrique, en Amérique centrale, en Europe et au Moyen-Orient.
Emmanuel a une formation d’infirmier avec une spécialisation en urgence et soins intensifs ainsi qu’en anesthésie.

Réservations


L’exil des réfugiés de Syrie

Marie Tihon, journaliste

Jeudi 22 février – 16h00
Salle Le Tambour

En 2016, fraichement diplômée et installée à Istanbul, je réalise mon premier reportage photo en Turquie sur les réfugié.es Syrien.nes qui tentent par tous les moyens de reconstruire une nouvelle vie après la guerre. Malgré de vives tensions à leur égard, plus de 3,5 millions de Syrien.nes ont tout de même trouvé refuge en Turquie. Je fais la rencontre de Yasmine Bakjaji. Cette rencontre va bien au-delà du sujet journalistique. Elle a en quelques sortes bouleversé ma carrière de photojournaliste à Istanbul. Depuis 2016, je documente la vie de Yasmine, et c’est aussi devenu l’une de mes meilleures amies. 


BIOGRAPHIE

Marie Tihon est journaliste freelance et est née en Belgique en 1992. Elle est basée à Istanbul depuis 2016 et parle couramment le turc. A travers ses reportages, elle documente principalement le combat pour les droits des femmes. Elle suit aussi depuis plusieurs années le quotidien de réfugié.es Syrien.nes exilé.es en Turquie.   

Son projet « Téhéran : les visages de l’indépendance » a remporté le prix du jury et du public lors du Prix Mentor 2016 à Visa pour l’Image. En 2018, elle a été sélectionnée pour participer à la Nikon-Noor Academy et a obtenu la Bourse Vocatio. Son travail a entre autres été publié dans le Courrier International, Libération, L’Obs, Le Figaro Magazine, The Atlantic, Al Jazeera, Stern, 6 Mois, Arte, RTBF, etc. En Belgique, elle collabore régulièrement pour Télévision du Monde et vient de réaliser son premier documentaire « 45 jours » sur l’accueil familial d’urgence. 

Son site internet : https://www.marietihon.com/

Réservations


Moldavie : Dévoiler l’histoire à travers les archives familiales

Otilia Babara, réalisatrice de documentaires

Jeudi 22 février – 18h00
Salle Le Tambour

Projection du film «Love is not an orange » suivi d’une séance de questions/réponses avec la réalisatrice .

Au début des années nonante, les femmes quittaient la Moldavie en grand nombre pour subvenir aux besoins de leur famille. Ne pouvant rentrer chez elles, elles avaient imaginé un moyen particulier de rester en contact : l’envoi de boîtes remplies de cadeaux dont on ne pouvait que rêver à l’époque. En retour, leurs enfants leur envoyaient des cassettes vidéo. À travers ces archives privées intimes, Otilia Babara dépeint la fragilité des liens familiaux entre mères et filles contraintes de vivre séparées pour survivre.  


BIOGRAPHIE

Otilia Babara est une réalisatrice de documentaires originaire de Moldavie, vivant actuellement à Bruxelles. Elle a participé au DocNomads Master Program et à l’édition 2013 de la Berlinale Talents. Fascinée par les histoires inédites de femmes, elle a réalisé et produit les courts-métrages Irene (2015), Blossom (2014) et Women on Canvas (2009). Dans ses films, elle expose de grandes blessures cachées dans de petits détails. 

Réservations


Journalisme de guerre et d’après-guerre

Wilson Fache, reporter.

Jeudi 22 février – 20h00
Grande Salle

Le reporter de guerre n’a-t-il pas aussi la responsabilité d’être un reporter de l’après-guerre, une fois que les bombardements ont cessé ?  


BIOGRAPHIE

Wilson Fache est un reporter belge indépendant de 31 ans. Ancien correspondant en Irak et dans les territoires palestiniens, il a également couvert la guerre en Syrie, le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan et l’invasion russe de l’Ukraine. Il est le lauréat du Prix Albert Londres 2023 dans la catégorie presse écrite.  

Réservations


Vendredi 23 février

RDC: un pays toujours convoité

Jan-Joseph Stok, photojournaliste.

Vendredi 23 février – 14h00
Salle Le Tambour

Portrait of Jan-Joseph Stok

Depuis 2005, Jan-Joseph Stok travaille en République Démocratique du Congo. Sa première visite s’est déroulée pendant la période précédant la première élection démocratique Présidentielle qui a débuté un nouveau chapitre de l’histoire du Congo et, également, une nouvelle période pour lui. Depuis ce moment, Jan-Joseph est retourné au Congo chaque année habitée par un intérêt particulier pour l’est du pays (Nord et sud du Kivu). Il a couvert plusieurs sujets liés aux conséquences de la guerre et de la condition humaine. En plus des déplacements des populations, des victimes de violence sexuelle, des minorités, de la pauvreté, de la rébellion, il s’est également penché sur les causes du conflit. Il s’est intéressé aux minéraux (Coltan) qui financent la guerre, à l’utilisation des dispositifs électroniques occidentaux, aux conséquences de la déforestation massive, et aux nouveaux matériaux bruts comme le pétrole représentant une nouvelle menace à la stabilité du pays. 


BIOGRAPHIE

Jan-Joseph Stok, né au Pays-Bas en 1978 et à grandit en France, il travaille depuis plus de vingt ans sur le continent Africain, où il couvre regulièrement les conflits et leurs conséquences, pour la presse Néerlandaise et Internationale. Il a travaillé dans 26 pays du continent Africain comme la République Démocratique du Congo, la Somalie, le Darfour au Soudan, le Tchad… et a publié deux ouvrages : Blood Mobile sur le marché du coltan au Congo (Ensemble avec Seada Nourhussen) et un livre sur le Darfour Welkom in Darfur, dit is ons leven  (ensemble avec Elwin Verheggen). Ses images veulent illustrer la condition humaine et raconter des destins souvent oubliés, dont on parle peu. Il est membre de l’agence de photo Beeldunie aux Pays-Bas et de l’agence Hans Lucas en France. 

Réservations


L’Ombre du Japon

Valentin Bianchi, photojournaliste.

Vendredi 23 février – 16h00
Salle Le Tambour

Depuis l’éclatement de la bulle économique à la fin des années 80, le Japon peine à sortir de la crise financière et de plus en plus de personnes âgées sont confrontées à une précarité grandissante. Si beaucoup continuent à travailler, par choix ou par nécessité, un nombre croissant d’entre-eux rencontre de réelles difficultés à survivre. Cette problématique, accentuée par l’exode rural, prend une ampleur sans précédent dans les grandes mégapoles comme Tokyo ou Osaka. Alors qu’auparavant, il était rare de voir des sans-abris dans les rues de Tokyo, les abords de la gare de Shinjuku ou encore les longues routes sous les bâtiments de l’hôtel de ville de Tokyo, débordent de cette misère produite par les sociétés de consommation. Abandonnés par un système social défaillant à leur égard, ces laissés pour compte en sont venus à commettre de petits délits afin d’être arrêtés et envoyés en prison. Il s’agit pour eux de rompre un cercle sans fin qui les tirent toujours plus bas. La précarité, l’isolement, l’absence de conditions sanitaires satisfaisantes et le manque de liens sociaux sont les facteurs les plus fréquemment évoqués chez les délinquants âgés. Le confort très relatif trouvé en milieu carcéral pousse une partie des délinquants âgés à commettre d’autres délits dès la sortie de prison, afin d’y être renvoyés au plus vite. Pour être condamnés, il faut qu’ils soient multi récidivistes ce qui, par effet pervers, pousse ces délinquants du troisième âge à réitérer dès que la rue se profile comme seul espace de survie. Alors que le Japon connait une baisse de sa population carcérale depuis plus d’une décennie, un détenu sur cinq est un détenu âgé. 21,1 % des personnes arrêtées en 2017 avaient plus de 65 ans alors qu’en 2000, cette tranche d’âge ne représentait que 5,8 % de la population carcérale. La loi japonaise tente pourtant de s’adapter et considère cette nouvelle problématique. Certaines prisons développent des unités d’accueil dédiées et aménagent les conditions d’emprisonnement à ces détenus si particuliers. Cette problématique interroge sur le sens de la peine : l’univers carcéral devient pour certains l’équivalent d’une maison de retraite. 


BIOGRAPHIE

Valentin Bianchi est un Photojournaliste basé à Liège en Belgique. Non loin des frontières avec l’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Il démarra sa carrière en tant que Photographe Freelance en 2009. Son travail journalistique se concentre sur des sujets au long cours ainsi que sur des sujets d’actualité. Il est très intéressé par les sujets liés aux minorités et aux oubliés. Après avoir étudié l’Architecture et collaboré avec différents bureaux, l’architecture influence aujourd’hui son regard dans un style graphique. Entre le travail portant sur des problématiques au long cours, il collabore régulièrement sur des couvertures d’actualités et portraits pour des agences, journaux et magazines. À son actif, plusieurs récompenses internationales. Nominé à la Unicef Photo of the Year en 2012, finaliste du Prix Visa ANI-PixPalace en 2013, finaliste du Prix Mentor en 2017 à Paris. Il fut également sélectionné pour une Masterclass avec l’agence NOOR en 2018. Un de ses reportages réalisé au Japon a été projeté lors du Festival Visa pour l’image 2021. Son travail est apparu dans The New York Times, National Geographic, Le Monde, The Globe and Mail, Le Soir, Washington Post, The Washington Times, USA Today, The Atlantic, Boston Herald, San Francisco Chronicle, La Croix, Les Inrocks, La Vie, De Morgen, Le Vif-L’express, De Standaard, Neue Zürcher Zeitung, The Telegraph, De Tijd, L’Echo, Libération, Le Nouvel Obs. Valentin est membre du Studio Hans Lucas depuis Juin 2017, Stringer pour Associated Press depuis 2015. 

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Kiosque en personne

Kiosque

Vendredi 23 février – 18h00
Salle Le Tambour

Sept médias en scène, sept mises en parole et en personne de récits, de reportages, d’enquêtes publiées dans les revues du collectif Kiosque. Les coulisses et les dessous d’histoires étonnantes, émouvantes, interpellantes qui, souvent, ont pris leur temps pour éclore. Une rencontre-transmission autour d’un journalisme engagé miroir de la société et de sa diversité, et ancré dans la défense de la justice sociale. 


KIOSQUE est un collectif pluriel de médias belges, francophones et libres, fondé au printemps 2022 autour de valeurs et de réalités communes. Il est composé de sept titres : Alter Echos, axelle, Imagine, Le Ligueur, Médor, Tchak et Wilfried

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God Inc

Carl de Keyzer, photographe.

Vendredi 23 février – 20h00
Salle Le Tambour

À l’été 1990, Carl De Keyzer, accompagné de sa femme et de son fils de trois ans, prend l’avion pour Los Angeles, en Californie. Là, il achète un camping-car – qui lui servira de domicile pendant un an – et met immédiatement le cap vers les États du nord, avant que l’hiver ne s’installe. Il n’a qu’un seul sujet à son agenda : les groupes religieux. Les États-Unis constituent un vivier d’environ 3 700 groupes religieux différents. La religion est un élément essentiel de la vie méfiante des Américains, ne serait-ce qu’en raison de l’attention particulière qui lui est accordée par les stars de cinéma, les artistes pop, les hommes politiques et les médias. Les églises ne sont pas subventionnées aux États-Unis mais elles sont exonérées d’impôts. Voyageant mois après mois d’un État à l’autre, Carl De Keyzer a photographié les Américains dans leur expérience religieuse. Dans cette première édition, “God, Inc” présente 27 images inédites de ce voyage. 

En 2019 et 2020, Carl De Keyzer décide de revisiter certains lieux de la première édition et y ajoute de nombreux nouveaux lieux, tendances et événements. Trente ans plus tard : God, Inc II sort de presse. 

En 2019, la plupart des parcs à thème religieux sont fermés et la fréquentation globale des églises a diminué. Pourtant, les « nouvelles » églises comme la Scientologie et de nombreux groupes non confessionnels s’en sortent mieux chaque année, attirant de nombreux jeunes de la génération Y. Les États-Unis restent le pays de Dieu. Lors du dernier voyage, le Covid-19 est arrivé. D’un jour à l’autre, tous les événements et lieux programmés ont été annulés et fermés. De nouvelles initiatives comme les confessions en plein air et les églises drive-in ont commencé à apparaître, certaines églises ont remis leur sort entre les mains de Dieu et ont décidé de rester ouvertes. 


BIOGRAPHIE

En 1982, Carl de Keyzer entame une carrière de photographe indépendant tout en enseignant à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand. 

Candidat à l’agence Magnum Photos en 1990, il l’intègre en qualité de membre associé en 1992, puis de membre à part entière en 1994. 

Ses photographies et ses films documentaires ont été primés à de nombreuses reprises par des festivals en Belgique, en Suisse, en France et aux États-Unis. 

Réservations