| Mardi 10 | Mercredi 11 | Jeudi 12 | Vendredi 13 | |
| 14h | ULG/IHECS | Cedric Gerbehaye | Tom Volont | Simon Vansteenwinckel |
| 16h | Manon Mottard | Charles Villa | David Simantov | Martin Barzilai |
| 20h | Fabrice Arfi | Collectif KIOSQUE | Carole Isoux | Benjamin Briere |
| Tous les jours | |
| Toute la journée | Exposition des étudiants en Image Réelle de la HEAJ |
Mardi 18 février
“Demain le journalisme”
Étudiants de l’IHECS et ULG
Mardi 10 février – 14h00
Salle Le Tambour

Présentation de travaux d’étudiants de l’IHECS et de la section Imp4ct de l’ULiège.
IHECSIHECS
L’Institut des Hautes Études des Communications Sociales vous propose de découvrir des travaux d’étudiants de Master 1 et Master 2.
ULiège
Imp4ct – Le média investigatif des étudiant·e·s en journalisme
Programme à venir
“Les dérives du développement personnel : une investigation de deux années”
Manon Mottard & Frédéric Moray
Mardi 10 février – 14h00
Salle Le Tambour
Manon Mottard et Frédéric Moray ont enquêté sur le séminaire «Les Clés du Succès», leader du secteur en Belgique francophone, avec une question en tête : comment certain·e·s participant·e·s, en voulant transformer leur vie, tombent petit à petit, dans un piège ?
Endettement, humiliations, harcèlement : après deux ans d’investigation, les auteurs brisent la loi du silence et donnent la parole à une dizaine d’ancien·ne·s participant·e·s et à des expert·e·s pour mettre à jour les mécanismes bien rodés d’un séminaire, qui mènent à un véritable système d’emprise.
BIOGRAPHIES

Après des études en anthropologie, Manon Mottard se spécialise dans la réalisation de documentaires. Elle rejoint l’émission « Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) » de la RTBF et y réalise deux documentaires sans commentaire, dont deux qui ont pour sujet le développement personnel. Passionnée par le terrain, elle part à la rencontre des personnes concernées par les sujets qui façonnent notre société.

Frédéric Moray est journaliste, réalisateur et producteur belge. Sensible aux grandes questions de société, il s’engage avant tout pour un journalisme de réflexion, de mémoires et de solutions.Primé des prix Belfius et Dexia en 2015 et 2011 pour ses reportages radiophoniques « Ces wallons qui ont combattu pour l’Allemagne » et « Kigali 2020, l’immigration inversée. Ancien journaliste de la rédaction de Bel RTL, il enseigne aujourd’hui la pratique professionnelle de la radio à l’Université de Liège.
“Titre à venir”
Fabrice Arfi
Mardi 18 février – 20h00
Salle Le Tambour
Programme à venir
Mercredi 11 février
“Kashmir. Wait & See”
Mercredi 11 février – 14h00
Salle Le Tambour
Cedric Gerbehaye

Depuis la partition sanglante du sous-continent indien décidée à la hâte en 1947, le Cachemire est devenu l’une des régions les plus militarisées au monde et le théâtre de multiples guerres entre l’Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane. Deux puissances nucléaires, pour le contrôle d’un territoire au coeur d’un noeud géopolitique et montagneux. Ce conflit compte parmi les plus anciens litiges gérés par les Nations Unies. Le territoire contesté est divisé en trois régions : le Jammu-et-Cachemire administré par l’Inde, l’Azad Cachemire et le Gilgit-Baltistan administrés par le Pakistan. La Ligne de Contrôle qui sépare les deux puissances nucléaires, initialement temporaire, est devenue de facto une frontière. Kashmir. Wait & See est un essai visuel qui documente ce conflit oublié dans une région hautement stratégique à la beauté spectaculaire, et à laquelle Cédric Gerbehaye a obtenu un accès exceptionnel. L’ouvrage éponyme met en dialogue ses photographies, fruit de plusieurs années d’enquête de terrain, avec des archives historiques et vernaculaires rares.



BIOGRAPHIE
Cédric Gerbehaye est photographe documentaire et réalisateur. Ses projets s’intéressent spécifiquement à la condition humaine et explorent des lieux tant étrangers que familiers. Il est l’auteur de plusieurs livres : Congo in Limbo, Land of Cush, D’entre eux, Zoonose et plus récemment Kashmir. Wait & See, qui documente les réalités humaines et les tensions dans la région du Cachemire, des deux côtés de la ligne de contrôle séparant le Pakistan et l’Inde. Son travail a reçu plusieurs distinctions internationales, parmi les un World Press Photo, l’Amnesty International Media Award, et le Prix SCAM. Cédric Gerbehaye est Explorer pour la National Geographic Society et collabore régulièrement au magazine National Geographic.
“Titre à venir”
Charles Villa
Mercredi 11 février – 16h00
Salle Le Tambour
Programme à venir
“Soirée Kiosque”
Soirée débat, organisé par le collectif KIOSQUE.
Mercredi 11 février – 20h00

Le Journalisme n’est jamais neutre La neutralité n’est pas un élément de déontologie journalistique. Elle est trop souvent confondue avec l’objectivité, le respect des faits. Un choix de sujet, par exemple, n’est pas neutre. Pas plus que la façon de le traiter. Pourtant, cette injonction à la neutralité journalistique se fait entendre. Notamment dans les rangs politiques. Cela crée une confusion et pollue la réflexion autour du journalisme « engagé ». Un débat brûlant d’actualité que le collectif Kiosque a voulu développer pour les Passeurs du réel.

PRÉSENTATION
Jeudi 12 février
“L’évasion du tangible”
Tom Volont
Jeudi 12 février – 14h00
Salle Le Tambour

« Qui sont les gens dans les hôpitaux psychiatriques et comment vivent-t-ils » ?
La vie et le quotidien des gens dans ces murs est quelque chose de crucial dans ce travail.
Le but de Tom Volont est de démystifier ce qui se passe dans l’hôpital psychiatrique du beau vallon.
En humanisant les gens présents dans ce lieu, en regroupant des témoignages, en donnant des appareils photos jetables, en se plongeant dans les archives et en photographiant les gens qu’il a rencontré dans ce lieu…


“SDF à 20 ans”
David Simantov
Jeudi 12 février – 16h00
Salle Le Tambour
En suivant le quotidien de jeunes SDF sur plusieurs mois, ce documentaire pousse un cri d’alarme sur les profondes crises sociales et politiques que traverse notre pays. La projection du documentaire (52’) sera suivie d’une séance de questions/réponses.
Ces dernières années, le nombre de personnes sans domicile fixe a explosé en France. Parmi elles, de nombreux jeunes, victimes d’une double peine : trop vieux pour la protection de l’enfance, mais pas assez pour toucher le RSA. Les grands oubliés du système social français.
Exilés, fugueurs, toxicomanes, en rupture familiale ou anciens de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Nous les croisons chaque jour, sans les voir. Ils se fondent dans le paysage. Ils trouvent refuge dans des squats ou des hôtels sociaux. Ils font parfois des études. Entre construction de soi et urgence de s’en sortir, ces jeunes mettent en relief les nombreuses crises que traverse notre société.
Pendant plusieurs mois, nous avons documenté leur quotidien et recueilli leurs histoires. Quel que soit leur parcours, ils luttent tous jour après jour pour survivre et trouver un chemin vers un avenir meilleur. En sortant ces jeunes de l’invisibilité, ce film pousse un cri d’alarme sur les violences et les insuffisances politiques dont sont victimes les sans-abris.
La projection du documenatire (52’) sera suivie d’une séance de questions/réponses.





BIOGRAPHIE
David Simantov Levi est réalisateur, JRI, Enquêteur et rédacteur. Il aime les images et les mots.
“Les esclaves du numérique”
Carole Isoux
Jeudi 12 février – 20h00
Salle Le Tambour
Programme à venir
Vendredi 21 février
“Aux Ombres”
Simon Vansteenwinckel
Vendredi 13 février – 14h00
Salle Le Tambour

Chaque année, en décembre, dans le Dakota du Nord et du Sud, des membres des tribus Lakotas (Sioux) se rassemblent pour réaliser une chevauchée à cheval de 450 km, pendant 15 jours, sous des températures pouvant descendre jusqu’à -20°C.
Ils suivent les traces de la tribu du chef Big Foot, dont les 300 membres, principalement des femmes et des enfants, furent massacrés à Wounded Knee le 29 décembre 1890.
À l’heure actuelle, les Lakotas vivent au sein de réserves dans des conditions plus que précaires, maintenus en dépendance par le gouvernement américain. Parqués sur un territoire ingrat au beau milieu d’une des plus grosses puissances mondiales, leur niveau de vie est comparable à celui du tiers-monde. Violence, drogue, alcool, chômage, l’espérance de vie des hommes dans les réserves est de 45 ans. En 2025, certaines familles n’ont toujours pas de sanitaires ni d’accès à l’eau courante.
Et c’est exactement ce que les médias internationaux montrent habituellement des réserves indiennes aux États-Unis, une caricature de la pauvreté. Alors que leur pouvoir de résilience est immense, la puissance de leur spiritualité intacte, et leur fierté invaincue ; un peuple qui a subi les pires abominations de l’histoire mais qui continue à vivre et aller de l’avant, solidaire et fort.
C’est ce que cette série tente de montrer par le biais de cette chevauchée (Omaka Tokatakiya / Future Generations Ride) où, pendant deux semaines, les anciens s’occupent des jeunes, les sortent de leur quotidien, leur apprennent à monter à cheval, à être bienveillants envers eux, mais leur font également côtoyer l’âme et l’histoire de leur nation. Comme ils disent, ce n’est pas une promenade mais une chevauchée spirituelle.



BIOGRAPHIE
Né à Bruxelles en 1978, photographe indépendant amoureux du grain de la pellicule, graphiste à ses heures perdues, passionné de reportages au long cours et de documentaires grand format, avide d’aventure.
“Refuzniks, dire non à l’armée en Israël”
Martin Barzilai
Vendredi 13 février – 16h00
Salle Le Tambour

« Quand j’ai reçu la première lettre de l’armée, à 16 ans, j’étais en compagnie de ma meilleure amie qui est palestinienne. Nous avons grandi comme des sœurs.
Elle a jeté un œil sur l’enveloppe.
Nous nous sommes regardées.
Ses yeux me disaient : “Tu sais ce que tu vas faire ?”
Et puis, elle a dit : “Sais-tu combien ta vie va être difficile si tu ne vas pas à l’armée ?”
Et, à ce moment-là, j’ai réalisé que je ne pouvais pas y aller.
Je ne voulais pas être la bonne soldate dans ce système d’apartheid. »
Dans ce livre qu’il nous présentera, le photographe Martin Barzilai dresse les portraits, en textes et images, de celles et ceux qui, en Israël, refusent de faire leur service militaire pour ne pas avoir à livrer une sale guerre à Gaza ou en Cisjordanie.

BIOGRAPHIE
Martin Barzilai est né à Montevideo (Uruguay). En 1994, il obtient un diplôme de photographie à l’École Nationale Supérieure Louis Lumière de Paris. Il collabore régulièrement avec la presse et différents magazines (New York Times, Rolling Stone, L’Obs, Les Echos, Le Monde…). Martin Barzilai répond aux demandes de la presse, mais propose aussi des sujets personnels qui interrogent sans chercher le sensationnalisme.
En novembre 2017, il publie le livre « Refuzniks, dire non à l’armée en Israël » ( Libertalia ) avec le soutien d’ Amnesty
“Otage en Iran”
Benjamin Briere
Vendredi 13 février – 20h00
Salle Le Tambour

Programme à venir
